L'autoconservation est un comportement ou un ensemble de comportements qui assure la survie d'un organisme[1]. On pense qu'il est universel parmi tous les organismes vivants. Pour les organismes sensibles, la douleur et la peur font partie intégrante de ce mécanisme. La douleur motive l'individu à se retirer des situations dommageables, à protéger une partie du corps endommagée pendant qu'elle guérit et à éviter des expériences similaires à l'avenir[2]. La plupart des douleurs disparaissent rapidement une fois le stimulus douloureux supprimé et le corps guéri, mais parfois la douleur persiste malgré la suppression du stimulus et la guérison apparente du corps; et parfois la douleur survient en l'absence de tout stimulus, dommage ou maladie détectable[3]. La peur amène l'organisme à rechercher la sécurité et peut provoquer une libération d'adrénaline[4], qui a pour effet d'augmenter la force et les sens accrus tels que l'ouïe, l'odorat et la vue. L'autoconservation peut également être interprétée au sens figuré, en ce qui concerne les mécanismes d'adaptation dont on a besoin pour empêcher un traumatisme émotionnel de déformer l'esprit (voir Mécanismes de défense).
L'autoconservation est essentiellement le processus par lequel un organisme s'empêche d'être blessé ou tué et est considérée comme un instinct de base dans la plupart des organismes[5]. La plupart l'appellent instinct de survie. On pense que l'autoconservation est liée à la capacité de reproduction d'un organisme et peut être plus ou moins présente selon le potentiel de reproduction perçu[6]. Si le potentiel reproducteur perçu est suffisamment faible, un comportement autodestructeur (c'est-à-dire le contraire) n'est pas rare chez les espèces sociales[7]. L'autoconservation est également considérée par certains comme la base de la pensée et du comportement rationnels et logiques[8].